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BAROMÈTRE

Baromètre de l'immobilier Sept./Oct. 2022

NEUF

Par rapport à l'année 2021, la commercialisation des logements neufs en France a baissé au deuxième trimestre 2022. Elle reste inférieure à son niveau observé avant la pandémie, selon les chiffres publiés par le ministère de la Transition écologique. Au deuxième trimestre, 27 909 logements neufs ont été réservés par des particuliers. Il s'agit d'une baisse de 13% par rapport à 2021, année de « rattrapage » après les confinements de 2020, souligne le ministère. C'est aussi nettement moins (-20,4%) qu'en 2019, dernière année avant la pandémie et la crise sanitaire. Le nombre de logements mis sur le marché est également en chute, de 11,7% sur un an, avec 28 733 nouvelles commercialisations. La baisse est plus soulignée pour les maisons individuelles, mais ces dernières représentent moins d'un dixième des mises en vente et des réservations. Les prix de vente moyens ont, eux, continué de grimper, de 4,9% pour les appartements et de 5,2% pour les maisons individuelles. La tendance à la baisse des ventes s'opère surtout dans les zones les plus tendues, soit l'Ile-de-France, la Côte d'Azur et à la frontière suisse. Seules les zones les moins tendues, hors des villes de plus de 50 000 habitants, voient l'offre augmenter, mais sur des volumes très faibles, le marché étant concentré sur les zones tendues et les grandes agglomérations. Un total de 13,5% des réservations se sont soldées par une annulation de la part des acquéreurs, une part en hausse, note le ministère, alors que la remontée rapide des taux d'intérêt a suscité des turbulences dans l'accès aux crédits.

ANCIEN

D'après le dernier baromètre LPI, les achats de logements anciens à fin juin ont baissé de 5,1% sur un an. En glissement trimestriel, une augmentation de 11,8% du nombre de compromis signés est tout de même à souligner. « L'environnement du marché conjugue en effet de nombreuses causes de dépression de la demande : resserrement de l'accès au crédit, remontée des taux des crédits, baisse du pouvoir d'achat, dégradation du moral des ménages, . Et après un très mauvais mois de mars, les ventes réalisées durant le 1er semestre 2022 sont en repli de 7,4 %, en glissement annuel et même de 18,6 % par rapport au 1er semestre 2019 : elles se situent alors à 12,5 % sous leur niveau moyen de longue période », analyse Michel Mouillart, porte-parole du baromètre. La hausse des prix des appartements anciens continue sur le dernier trimestre avec +3,5% d'augmentation. Sur un an, la hausse des prix atteint quant à elle à +5,4%. Ainsi, il faudra acheter avec une moyenne de 4 115 euros le m² signé pour acquérir un appartement ancien. « Le niveau des prix affichés conduit souvent la demande à choisir entre l'abandon de l'achat envisagé, le changement de localisation du bien recherché et la modification de ses critères (moindre surface, moindre qualité, .) » analyse encore le porte-parole de LPI. Sur le marché des maisons anciennes, l'augmentation est beaucoup plus rapide. Sur le mois de juin 2022, il y a eu une augmentation de 4,3% sur 3 mois et un prix au m² fixé à 2 838 euros. Au global, tous logements confondus, le prix immobilier moyen dans l'ancien s'élève à 3 465 euros le m² soit une augmentation de 3,8% en glissement trimestriel et +2,4% sur une année.

BAROMETRE MENSUEL

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