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BAROMÈTRE

Baromètre de l'immobilier Juil./Août 2022

NEUF

Aujourd'hui, tout va bien. Mais les entreprises du bâtiment craignent une baisse brutale du marché du logement neuf. Les mises en chantier de logements individuels ont encore augmenté depuis le début de l'année mais, dans le même temps, les ventes des promoteurs chutent. D'où cette nouvelle inquiétude de la Fédération Française du Bâtiment (FFB). Le bâtiment est le secteur où travaillent le plus de jeunes en France. L'inertie de ce secteur est si importante, que les effets de la chute des permis de construire de 2020 et 2021 ne fera son effet qu'à partir de 2023. En 2022, la construction reste marquée par la différence entre le logement individuel, qui reste porteur, et le collectif, en berne. Pour les quatre premiers mois de l'année, les mises en chantier sont en hausse de 8,3 % pour l'individuel par rapport à la même période de 2021, alors qu'elles baissent de 6,1 % pour le collectif. En revanche, les indicateurs sont au vert pour les deux catégories de logements en matière d'autorisations de chantier : +21,2 % et +22,5 %. Au niveau de l'individuel, la FFB souligne cependant une baisse de 8,1 % pour avril, et l'explique par la fin du « choc positif », en raison de la mise en ouvre, depuis le 1er janvier, de la nouvelle réglementation environnementale pour la construction neuve RE2020. Surtout, le secteur est menacé par la chute des ventes de logements neufs par les promoteurs (-9,4 % en glissement annuel sur le premier trimestre), et celles des constructeurs de maisons individuelles (-25,5 % sur un an).

ANCIEN

Les prix de l'immobilier ancien ont continué d'augmenter au premier trimestre de l'année 2022. Leur hausse est de 7,3% sur un an, selon l'indice Notaires-Insee de référence publié fin mai. L'augmen- tation est toujours portée par les maisons, dont les prix grimpent plus vite que les appartements, et par la province, bien plus dynamique que l'Île-de- France. Les prix de l'immobilier ancien ont poursuivi leur hausse au premier trimestre avec une hausse de 7,3% sur un an, selon l'indice Notaires-Insee, qui fait référence. Le nombre de transactions, qui avait explosé depuis la sortie des confinements mi-2020, s'est stabilisé. Les notaires estiment qu'il y a eu 1.175.000 ventes conclues d'avril 2021 à mars 2022, soit presque autant qu'un trimestre auparavant. Les données des notaires, établies sur les ventes définitives, ne reflètent les tendances du marché qu'avec retard. La poussée inflationniste et la hausse des taux d'intérêt ne s'expriment pas encore dans les chiffres. Le marché des maisons est plus tendu que celui des appartements. Les maisons, plus demandées depuis la sortie des confinements, voient leurs prix continuer d'augmenter : + 9,2% sur un an, contre 4,7% pour les appartements. A Paris, les prix ont connu une hausse de 2,5%, alors qu'en provinces, ils ont grimpé de 9,3%. À Paris, le prix du mètre carré a légèrement baissé, à 10.520 euros, mais le volume de ventes a retrouvé un niveau proche d'avant la pandémie. Selon les notaires, les prix resteront stables jusqu'en juillet.

BAROMETRE MENSUEL

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