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Guy Hoquet l'immobilier, vers des compétences et agences augmentées

Après une année 2021 record, Guy Hoquet l'Immobilier poursuit son développement. Son ambition : continuer à proposer une offre multiservices à ses clients et ainsi, se démarquer des autres franchises. Pour y parvenir, le réseau intègre désormais la formation à sa redevance et fait peau neuve avec une nouvelle identité visuelle. Explications avec Stéphane Fritz, son président.

Quel bilan faites-vous de l'année 2021 ?

Nous poursuivons notre progression, nous sommes passés de 175 millions à 201 millions d'euros de chiffre d'affaires. Concernant le réseau, nous surperformons aussi avec 580 points de vente pour 28 500 lots gérés et un nombre total de 32 000 transactions, sur un marché très porteur. Ce volume est un record. Notre part de Contrat d'Exclusivité est aussi en augmentation. Tout ce que nous mettons en place depuis trois ans s'exprime concrètement aujourd'hui et augure de belles perspectives pour 2022.

Justement, quelles sont-elles ?

Côté développement, nous prévoyons une centaine de nouveaux contrats signés. Nous souhaitons également que l'ensemble de notre réseau de franchisés soit 100 % formé. Nous avons en effet intégré le service de formation à notre redevance. Pour les responsables d'agences, il n'y a donc plus de frein économique quant à la formation de leurs collaborateurs. Nous recrutons d'ailleurs six nouveaux formateurs afin de pouvoir délocaliser et nous approcher au plus près de nos franchisés, et ainsi réduire autant que possible les frais annexes, tels que les notes d'hôtel, les billets d'avion, etc.

La formation devient donc centrale ?

Oui, nous souhaitons la rendre totalement accessible. Pour nous, c'est grâce à la formation qu'une entreprise peut s'élever et ainsi répondre aux nombreux enjeux à venir : la RSE (NDLR : responsabilité sociétale des entreprises), la rénovation énergétique ou la pathologie des bâtiments, les nouvelles règlementations. Elle peut aussi permettre d'avancer sur la manière de diriger, tant en termes de commerce que de management, de digitalisation que de marketing. Elle concerne aussi tous les aspects juridiques de notre secteur, mais aussi le financement, la gestion, l'expertise et le patrimoine. Les attentes des Français sont nombreuses, nous avons l'obligation de continuer à évoluer afin de préparer le réseau de demain et d'aller vers un positionnement multiservices. C'est un travail de longue haleine, nécessaire pour nous démarquer face à des franchises ne visant que les prix et la transaction. Nous ne voulons plus être comparables.

Y a-t-il des freins à lever ?

Pour un chef d'entreprise, le principal frein à la formation est financier. Mais si chez nous la redevance est sensiblement la même que chez nos concurrents, toute la formation y est en revanche intégrée. Le temps de formation est un autre frein, nous avons donc retravaillé nos formations en les segmentant en plusieurs séquences de deux heures en présentiel - avec des jeux de rôles - de 20 minutes en e-learning, et des modules de rappel de deux minutes pouvant être utiles avant chaque rendez-vous client. Pour aller vers plus d'autoapprentissage, nous proposerons en septembre prochain une plateforme d'e-learning, sur le modèle de Netflix. En parallèle et à la même période, nous ouvrirons quatre CFA - à Lyon, Toulouse, Paris et Bordeaux - avec 150 élèves en alternance attendus pour l'année 2022-2023.

Plus que jamais, le multiservices est donc ce qui différencie le réseau...

Nous poursuivons effectivement la stratégie lancée au début de l'année 2020 avec la création de cinq marques : Guy Hoquet Financement et Guy Hoquet Assurance avec des services de courtage ; Guy Hoquet Patrimoine permettant des audits patrimoniaux pour éventuellement l'acquisition de biens neufs ; Guy Hoquet Gestion pour des clients souhaitant louer rapidement avec la garantie du paiement des loyers ; et Guy Hoquet Diagnostic pour effectuer les diagnostics et les états des lieux. Il s'agit d'une offre complète, qui s'étoffera encore demain avec par exemple des services de déménagement. Notre idée, c'est de prendre en main toutes les tâches connexes à l'achat d'un bien, d'accompagner nos clients de A à Z. Nous sommes des prestataires de services et souhaitons remettre le goût du service au coeur de notre métier et de nos formations.

Dans le même ordre d'idée, Guy Hoquet a créé le contrat d'exclusivité 5 étoiles. Quels sont ses avantages ?

Il s'agit d'un contrat d'exclusivité, mais avec beaucoup plus de garanties notamment en termes de délais et de prix de vente. C'est le contrat le plus complet du réseau puisque les clients bénéficient à travers lui de nos cinq marques et de l'ensemble de nos services. Nous faisons là aussi la différence avec les autres franchises.

Vous venez de dévoiler une nouvelle identité visuelle. Pourquoi ce changement ?

Après avoir priorisé un travail de fond pour positionner notre marque et le réseau, nous souhaitions aussi marquer un virage avec une nouvelle identité visuelle. L'ancienne a porté le réseau pendant 13 ans. Plus contemporain, notre nouveau logo se veut puissant et élégant. Il traduit ce que nous faisons aujourd'hui : le « + » intégré à notre signature exprime le multiservices, le fait que désormais les agents immobiliers ne peuvent plus seulement faire de la transaction, mais aussi tous les métiers de l'immobilier et les métiers connexes afin de renseigner leurs clients sur le financement, le patrimoine, le diagnostic, les travaux, le déménagement, etc. Les espaces et les vitrines ont été repensés pour donner l'envie de rentrer dans nos agences. Pour nos franchisés, ce changement est synonyme de nouvelles ambitions avec un concept lisible, facile à déployer, peu coûteux et permettant l'intégration du nom de l'agence au côté de celui de l'enseigne, pour un ancrage local.

Le déploiement a-t-il commencé ?

Les agences et leurs collaborateurs se sont déjà emparés de la nouvelle enseigne. Depuis le 1er février, date de lancement du déploiement, plus de 200 agences ont signé pour la mise en place, chez elles, de cette nouvelle identité. Nous visons un déploiement total d'ici un an et demi, ce qui est un temps très court. L'engouement est là, le pari est réussi.

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