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Les bonnes nouvelles de la rentrée

La rentrée de l'immobilier s'accompagne cette année de bonnes nouvelles. A commencer part celles qui concernent les taux de crédit immobilier. Ils baissent encore et toujours, jusqu'à 0,20%, comme le souligne Vousfinancer. Certaines banques proposent ainsi des taux à 0,70% sur 20 ans, avant négociations ! Et cela donne, pour les meilleurs profils, des taux à moins d'1%, peu importe la durée (0,5% sur 15 ans, 0,90% sur 25 ans).

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La rentrée de l'immobilier s'accompagne cette année de bonnes nouvelles. A commencer part celles qui concernent les taux de crédit immobilier. Ils baissent encore et toujours, jusqu'à 0,20%, comme le souligne Vousfinancer. Certaines banques proposent ainsi des taux à 0,70% sur 20 ans, avant négociations ! Et cela donne, pour les meilleurs profils, des taux à moins d'1%, peu importe la durée (0,5% sur 15 ans, 0,90% sur 25 ans).

Autre occasion d'être optimiste : les délais de traitement de dossiers de crédits ont retrouvé un niveau correct. En effet, le personnel des banques a profité du calme de la période estivale, surtout au mois d'août, pour gérer les dossiers de crédit en attente, et traiter le stock de dossiers. Cela leur a permis de revenir à des délais de traitement plus rapides. Désormais, dans certaines banques, il est possible, une fois le dossier de prêt complet déposé, d'obtenir une réponse de principe sous quelques jours, et un accord ferme sous dix jours, avec des offres de prêt émises 2 à 3 semaines après.

Si certains emprunteurs, souvent les meilleurs profils, parviennent à emprunter jusqu'à 38% voire 39% d'endettement, il faudra voir si cette « détente » observée sur les conditions d'octroi va se poursuivre. En effet, l'interrogation de la rentrée est de savoir si la marge de flexibilité accordée par le Haut conseil de stabilité financière de 20% de la production a bien été respectée. Si cela n'a pas été le cas, certains établissements financiers pourraient être inquiétés par de possibles sanctions et devoir adopter des normes plus strictes.

La production de crédits, liés à des transactions immobilières, a déjà atteint un record depuis le début de l'année : 131,1 milliards d'euros, hors renégociations, en 7 mois contre 101,3 milliards d'euros à pareille époque l'année passée.

Quid de cette fin d'année ? Si les voyants sont au vert, il est difficile de se projeter. La prudence reste de mise car le manque d'offre et l'augmentation des prix peuvent ternir ce tableau dans les prochains mois.

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