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TENDANCE

Mandataires immobiliers : de plus en plus sur les réseaux sociaux

En avril dernier, le groupe de mandataires immobiliers iad publiait les résultats d'une enquête réalisée auprès de ses mandataires pour analyser leurs sources d'acquisition de mandats. Ces résultats révélaient que plus que jamais, en raison de la crise sanitaire, ces professionnels devaient déployer des approches complémentaires. En tête : l'utilisation et l'accélération du numérique, largement évoquées depuis un an et demi dans les changements de pratiques, et en droite ligne, les réseaux sociaux. Ce phénomène est-il appelé à durer et avec quelle efficacité ?

Selon l'enquête iad, depuis le début de la crise sanitaire, 87 % des mandataires déclarent que le digital prend plus d'importance pour identifier les vendeurs avec le contexte actuel, 81 % utilisent le numérique pour entrer en contact avec eux et 69 % pour entrer des mandats. Quasiment la moitié affirment par ailleurs passer en moyenne une à deux heures par jour sur les réseaux sociaux pour le business. Des chiffres que corroborent d'autres réseaux de mandataires comme Capi France : « Le digital et les réseaux sociaux font partie de l'ADN des réseaux de mandataires, et nous encourageons nos agents à les utiliser ne serait-ce que pour travailler leur communication en local », explique Philippe Buyens, le directeur général du réseau. Ces outils sont en effet un bon moyen pour un mandataire de prouver son expertise locale : « Nous restons dans un métier de proximité, indique le dirigeant. Pour un mandataire, les réseaux sociaux sont indiscutablement utiles pour travailler le marketing sur des strates régionales, départementales, voire même communales. Ils ne sont pas utilisés seulement pour faire la promotion de notre activité, ils permettent aussi de partager de l'actualité : celle de la profession, de la marque, du conseiller, mais aussi de la zone où il travaille avec des événements locaux sportifs, culturels, du sponsoring, etc. démontrant sa connaissance du secteur. »

87% DES MANDATAIRES DÉCLARENT QUE LE DIGITAL PREND PLUS D'IMPORTANCE POUR IDENTIFIER LES VENDEURS AVEC LE CONTEXTE ACTUEL

Des transactions 100 % Facebook

Depuis un an et demi, ce phénomène a pris de l'ampleur, les professionnels ayant eu l'occasion de parfaire leur utilisation de ces outils, ils s'en sont servis pour rester en contact avec leurs prospects et leurs clients, faire de la chasse ou partager des affaires. Chez Noovimo, un réseau de mandataires immobiliers se consacrant particulièrement à l'Ouest de la France, les agents ont même réalisé des ventes 100 % Facebook : « Notre agent de Saint-Malo a une page très animée. Il a rencontré des acheteurs et des vendeurs grâce à Facebook et dispose maintenant de témoignages de transactions sur sa page, indique ainsi Marc Gallon, le président du réseau. Mais cela n'arrive pas de nulle part, notre marque employeur s'est d'abord fait connaître localement, et cela se couple avec les avis Immodvisor. »
Parmi les outils plébiscités : Facebook, Instagram, Linkedin ou Google My Business, chacun ayant leurs spécificités. « Facebook est le plus actif et Linkedin le plus approprié pour du B2B, explique Marc Gallon. Instagram commence à bien se développer, car il correspond à nos métiers qui s'appuient sur l'image. » Et pour qu'ils soient à l'aise avec ces outils, la plupart des réseaux ont accéléré la formation de leurs mandataires. « Nous les accompagnons de plus en plus sur la maîtrise de ces nouvelles technologies, commente Clément Delpirou, le directeur général du Groupe iad. Depuis 2018 nous avons d'ailleurs lancé deux formations uniquement dédiées à ces sujets. » Chez CapiFrance aussi, des modules leur sont proposés afin qu'ils puissent communiquer de manière professionnelle en proposant les bons contenus, quand Noovimo anime de son côté des formations dédiées Facebook afin que chaque mandataire puisse animer localement sa page professionnelle.

Le bon mixte

Mais le terrain reste une priorité pour ces métiers relationnels. Ainsi, pour 67 % des mandataires iad, son principal avantage est d'établir un contact direct avec les vendeurs. En recueillant notamment des informations fiables sur le bien à vendre (le quartier, le voisinage ou l'historique du bien). Les réseaux sociaux ne sont donc pas une finalité, mais un outil complémentaire permettant de se faire connaître encore mieux sur une zone donnée et d'être repéré comme étant un acteur local. « C'est une combinaison à trouver entre le terrain et le digital afin d'être visible et reconnu, confirme Marc Gallon. Le terrain est une vérité qui permet d'aller à la rencontre, de discuter et de se confronter aux personnes. Les réseaux sociaux sont plus anonymes, mais sont une aide efficace pour toucher un nombre de prospects importants. »

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