Logo Expression

TAUX / FINANCEMENT

L'heure n'est plus à la joie pour les primo-accédants

Il semble bien loin le temps – déjà révolu – où les banques accordaient des crédits immobiliers à tours de bras. Quelques mois et une épidémie plus tard, il est devenu plus difficile pour les primo-accédants de concrétiser leur rêve de propriété immobilière.

Les primo-accédants, ayant acheté tout l'été, se trouvent fort embêtés la rentrée venue. S'ils étaient nombreux à se réjouir des taux de crédits immobiliers historiquement bas, l'heure n'est plus à la fête. Il faut dire que les recommandations de la banque centrale européenne, suivies de près par l'épidémie de Covid-19 ont drastiquement fait basculer la balance. En moins d'un an, les conditions d'obtention d'un crédit ont ainsi changé du tout au tout. Désormais, deux critères sont loi. D'abord, pas de crédit de plus de vingt-cinq ans. Ensuite, pas d'endettement des ménages à plus de 33% de leurs revenus. De quoi rendre très compliqué l'accès à la propriété à des primo-accédants qui sont la plupart du temps de jeunes actifs, sans ou avec peu d'apport. Or à l'heure actuelle, on estime qu'il faut au moins 10% d'apport pour se voir prêter le reste du prix de son acquisition, malgré des taux d'intérêt toujours aussi bas. Une situation qui trouve plusieurs explications. D'abord, un nécessaire tri à l'heure où le nombre de dossiers a doublé en un an. Ensuite, l'épidémie de Coronavirus, qui a laissé de nombreux salariés, notamment dans les secteurs de l'hôtellerie ou de l'événementiel, dans une situation incertaine. Le constat est sans appel : si l'été a été fastueux pour les primo-accédants – ils représentent par exemple 68% des clients du courtier en prêts immobiliers CAFPI en juillet 2020 -, la rentrée est plus morose.

© 2024 acheter-louer.fr, Toute reproduction même partielle est strictement interdite

#Taux

#Durcissement

#Apport

Partagez :

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée