La colocation séduit les quarantenaires

En effet, parmi les plus de 40 ans présents dans une colocation, 58% sont divorcés. Beaucoup ont dû quitter leur domicile conjugal et ne peuvent pas, assumer, seul, la charge d'un loyer. Autre raison de la présence des quadragénaires : le vieillissement des célibataires, lui-même lié à l'allongement de la durée des études.

Sur les quarantenaires interrogés par cette étude, 41% ont opté pour la colocation pour faire des rencontres. C'est la preuve que le prix du loyer n'est pas le premier critère de choix car ils ne sont que 39% à vivre en colocation uniquement pour des raisons financières. Pour 20% des quadragénaires sondés, l'avantage de ce mode de vie est la possibilité de disposer d'espaces beaucoup plus grands. « La mutualisation des charges dans la colocation permet en effet de prétendre à des logements plus spacieux mais également plus centraux », ajoute Appartager. C'est surtout le cas dans les zones les plus tendus, et notamment dans les grandes villes comme Lyon, Toulouse, et bien entendu Paris. Enfin, cette étude révèle que la colocation intergénérationnelle n'est pas du tout un frein. 9 quadragénaires sur 10 se disent prêts à vivre avec un ou plusieurs colocataires plus jeunes, un tiers avec une personne plus âgée, et un cinquième avec un couple.