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Le réseau Guy Hoquet fait sa révolution

A l'heure où le digital s'immisce dans toutes les professions, le directeur général du réseau Guy Hoquet (co-fondateur de Bien'Ici), Fabrice Abraham, compte bien prendre le train en marche en 2016 pour être à la pointe de l'innovation. Les prochaines années seront charnières pour de nombreux acteurs et la bataille s'annonce rude.

Quels sont les objectifs du réseau Guy Hoquet pour 2016 ?

Notre ambition est de mettre le réseau en conquête. Conquête de marchés, de nouveaux clients et du digital. Cette dernière fera des victimes mais donnera également naissance à des héros et nous avons choisi notre camp. Nous allons nous donner les moyens avec d'importants investissements financiers et des arbitrages budgétaires cruciaux au cours des 5 prochaines années.

Pensez-vous que le réseau guy hoquet souffre de retard dans ce domaine ?

Nous avons manqué le tournant dans les années 2000 et laissé la place à des pure players comme Seloger ou le Boncoin qui ont créé des dépendances terribles. Le réseau Guy Hoquet - mais ce n'est pas le seul -, a certes pris du retard mais nous allons le compenser. Que ce soit en matière d'informations, de communication ou de technologies, se laisser distancer est un handicap mais dès que l'on adopte des solutions nouvelles, le vent tourne vite. Nous devons désormais faire des choix de logiciels métiers, de CRM et de fonctionnalités qui n'ont qu'un seul objectif, enrichir la relation client vis à vis du professionnel. D'ici 2 ou 3 ans, nous livrerons une solution très en avance par rapport à nos concurrents.

comment comptez-vous vous y prendre ?

Pour gagner des parts de marché et des nouveaux clients, nous nous dirigeons vers les métiers de la gestion locative de l'immobilier commercial et d'entreprise qui seront demain au coeur de nos agences. D'autre part, j'estime que le réseau Guy Hoquet n'a pas encore la notoriété qu'il mérite. Pour y remédier, une autre stratégie de communication doit s'imposer. Au niveau national, nous allons moderniser et rajeunir notre axe de communication. Au niveau local, nous demanderons à nos agents et nos franchisés d'étoffer leur site internet avec un contenu rédactionnel intelligent et un meilleur référencement. Nous allons les accompagner et leur fournir toutes les connaissances technologiques dont nous disposons. Enfin, une équipe dédiée au développement partira à la conquête d'agents déjà installés pour les convaincre de rejoindre le réseau Guy Hoquet. Pour autant, nous ne sommes pas dans une démarche quantitative mais plutôt qualitative. Le franchiseur Guy Hoquet veut apporter un cadre et permettre à l'agence de viser une rentabilité moyenne de 20 à 25 % du CA.

la volonté de se réunir autour d'un site commun (Bien'ici) serat- il suffisant pour concurrencer les leaders du marché ?

Premièrement, nous avons voulu reprendre la main sur nos bases de données et ne plus les laisser s'exporter vers d'autres sites d'annonces immobilières. Ensuite, nous avons souhaité rester maître de la tarification des annonces immobilières. Enfin, nous pensons que si notre profession doit s'ubériser , autant le faire nous-mêmes. Bien'ici offre au consommateur une nouvelle approche technologique et de nombreuses fonctionnalités dans la recherche d'un bien à vendre ou à louer, ce qui le différencie assez nettement de ses concurrents actuels.

La question de la géolocalisation a fait couler beaucoup d'encre. Quel est votre point de vue ?

La géolocalisation des biens à vendre et à louer s'impose aux professionnels. En 2016 se posera d'ailleurs la question de la pertinence de la rentrée des mandats sans exclusivité. Les Américains ont répondu à cette question il y a plus de 30 ans et ne rentrent aujourd'hui que des mandats exclusifs. L'agent immobilier français n'y échappera pas quoi qu'il en pense.

Que pensez-vous des mesures gouvernementales et de l'arrivée d'Emmanuelle cosse au ministère du logement ?

Je ne suis pas inquiet. Elle semble bien connaître la question du logement. J'espère qu'elle empruntera la politique du logement menée ces derniers mois par Manuel Valls plus réaliste et plus pragmatique que celle portée par Cécile Duflot.

Quelles sont les évolutions à attendre ?

Historiquement, le métier d'agent immobilier consistait à vendre cher une information d'un bien qu'il était le seul à détenir. Aujourd'hui il doit sortir de son seul rôle d'intermédiaire et apporter plus de services. Cela passera par des offres de déménagement, de changement de serrure ou encore de nettoyage. Nous devons réinventer le métier et séduire un client bien souvent désenchanté dans sa relation avec les professionnels.

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