ACTUALITÉ / INFOS
Janvier/Février 2015
Des évolutions à venir
Lors du Congrès de l'immobilier, en décembre dernier, le Premier ministre, Manuel Valls, a annoncé l'abandon de la garantie universelle des loyers (GUL).
En échange, ils bénéficieront d'avantages fiscaux. Autre annonce, la mise en place depuis l'automne de la garantie locative CLÉ destinée aux étudiants. Devrait suivre un autre dispositif de caution solidaire dédiée cette fois aux jeunes travailleurs et salariés précaires.
La part de l'immobilier en hausse
La part de la dette immobilière ne cesse d'augmenter dans les dossiers de surendettement. Présente dans 8,7 % d'entre eux en 2011, elle s'étendait à 9,8 % en 2012 et 10,8 % en 2013. Pour 2014, les premières données, à la fin du 2ème trimestre, faisaient état d'un chiffre de 11,7 %.
Le montant moyen de l'endettement est lui aussi en progression : de 89 142 € en 2011, il représentait 105 400 € à la fin juin 2014.
Dans le même temps, la part des crédits à la consommation a diminué, passant de 53,8 % en 2012 à 50 % l'année suivante.
Toujours en 2013, plus de 195 000 dossiers ont été déclarés recevables par les commissions de surendettement, émanant majoritairement de personnes seules. La classe d'âge la plus concernée est celle des 35-54 ans.
Création de l'ANCOLS
L'Agence nationale du contrôle du logement social (Ancols) est officiellement née le 1er janvier 2015. Elle est issue de la fusion de l'Anpeec (Agence nationale pour la participation des employeurs à l'effort de construction) et de la Mission interministérielle d'inspection du logement social (Miilos).
Prévu dans la loi Alur, cet organisme a pour mission de contrôler les acteurs du secteur, notamment les groupes HLM et ceux créés autour des comités interprofessionnels du logement, d'évaluer leur efficacité et de réaliser des études et statistiques sur ce secteur du logement social. L'Ancols compte 150 collaborateurs.
Baisse du pouvoir d'achat immobilier
Selon l'étude menée conjointement par le Crédit Foncier et l'université de Paris-Dauphine, le pouvoir d'achat immobilier a diminué en France au cours des 12 dernières années, avec des disparités suivant les villes.
A titre d'exemple, cette baisse est de 39 % à Paris, 10 % à Strasbourg. L'achat d'un bien immobilier représente en moyenne 4 ans de revenus. Il en demandait 3 il y a 15 ans.
La fracture apparaît aussi au niveau des générations : les moins de 30 ans sont de moins en moins nombreux à avoir les moyens d'acheter. Aujourd'hui, selon l'enquête, seuls 7 % des 25-30 ans peuvent aujourd'hui acheter à Paris. Ils étaient 32 % en 1998.
Parallèlement, les 50-55 ans, déjà propriétaires, disposent davantage de facilités, notamment grâce à la revente de leur précédent logement.
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