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BAROMÈTRE

Le baromètre de l'immobilier Expression Sept/Oct 2013

ANCIEN

Ventes

Selon l'indice Notaires-INSEE, les logements anciens, sur l'ensemble du territoire, ont bénéficié d'une sensible hausse au premier trimestre 2013. On note ainsi une progression de 0,4 % pour les maisons tandis que les appartements restent stables. Toutefois, ces chiffres sont à nuancer puisqu'en comparaison sur un an, les prix accusent une baisse de -1,2 % pour les appartements et de -1,8 % pour les maisons. Côté pouvoir d'achat, un tiers des ménages franciliens (33,4 %) étaient en capacité d'acheter un bien immobilier à Paris au premier trimestre 2013 contre 32,7 % un an auparavant. C'est en effet ce que dévoile une étude commune publiée par le Crédit foncier et l'université Paris-Dauphine fin juillet. Mais Nicolas Pécourt, directeur de la communication externe au Crédit foncier, nuance ces résultats encourageants : "Ce chiffre cache de fortes disparités, puisqu'il ressort à 9,6 % pour les primo-accédants et à 56,2 % pour les secondo-accédants" sur le marché francilien. En régions, ce sont six ménages sur dix (60,4 %) qui étaient en capacité d'acheter un bien immobilier au premier trimestre 2013, contre 59,1 % un an plus tôt, Marseille, Lyon, Rouen et Strasbourg affichant une hausse du pouvoir d'achat significative en raison d'une baisse des prix de l'immobilier.

NEUF

Ventes

Pléthore d'études ont été publiées cet été, analysant, chacune selon ses critères, l'évolution du marché du neuf en France. Ainsi, pour l'Observatoire de la Fédération des Promoteurs Immobiliers (FPI), les ventes enregistrent un recul important (- 6,9 %) au premier trimestre 2013, conséquence, selon le FPI d'un "démarrage timide" du dispositif Duflot. Le CGDD nous livre quant à lui des informations sur les stocks d'invendus. Avec une progression de 18,1 %, par rapport au premier trimestre 2012, le niveau de ces stocks serait au plus haut depuis la crise de 2008 atteignant le nombre de 98 300 logements. Quant à la construction de logements, la situation à la fin mai 2013 n'est pas florissante. Les demandes d'autorisations diminuent, sur un an, de -7.4% et celui des mises en chantier de -13%. La construction neuve, c'est-à-dire hors construction sur bâtiment existant, se maintient tout juste au-dessus du seuil de 300 000 logements. De quoi conclure à une tendance à la stabilisation mais à un niveau vraisemblablement peu satisfaisant.

Taux Fixes des prêts immobiliers en août

Exemple : Pour une mensualité de 1 000€ hors assurance sur 20 ans, un emprunteur peut obtenir un crédit de 177 097€ sur la base du taux moyen pratiqué avec un coût de crédit de 62 903,22€. Les taux indiqués s'entendent hors assurance et sont donnés à titre indicatif sur les barèmes en vigueur en date du 27/08/2013.

EN BREF

LES TAUX REMONTENT, LE POUVOIR D'ACHAT DEMEURE

Comme il était à craindre, les banques n'ont pas tardé à répercuter le durcissement qu'elles ont rencontré sur les marchés obligataires. C'est la conséquence directe de la perte par la France de son triple A auprès de l'agence Fitch. Puisque la confiance s'est un peu émoussée, les risques sur le long terme sont plus élevés, donc les taux fixes plus chers.

Les établissements prêteurs répercutent donc le surcoût sur le client final. Ainsi, alors qu'en mai, un taux fixe à dix ans se négociait en Ile-de-France à 2,33%, le plus avantageux trouvé en juillet dans cette région phare se situait à 2,40%. Des pics à 2,75% ont même été constatés en Haute-Normandie et en Picardie. Les deux seules régions à contenir encore le mouvement général de hausse sont l'Aquitaine et le Poitou-Charentes.

Mais là non plus, les taux ne sont plus aussi avantageux qu'en avril.

Cependant si l'on observe une inversion de la courbe des taux, une remontée brutale n'est pas à craindre. Le taux actuel de l'OAT à dix ans se situe à 2,30%. C'est toujours plus faible que le dernier plus bas constaté en 2010. Le pouvoir d'achat des particuliers n'est pas amputé. Les familles peuvent d'autant mieux mener à bien leurs projets immobiliers que la tendance des prix reste baissière partout en France. Sauf, c'est vrai, dans la capitale, où un léger sursaut a été constaté. Mais sinon, force est de constater qu'au premier trimestre, le pouvoir d'achat immobilier a continué de progresser.

En définitive, l'aubaine de la conjonction prix et taux bas est toujours présente. Il ne faudrait peut-être pas tarder à prendre conscience du caractère exceptionnel de cette période.

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