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BAROMÈTRE

Le baromètre de l'immobilier Expression Mai/Juin 2013

ANCIEN

Ventes

Les prévisions vont bon train et les vendeurs semblent avoir assimilé que la tendance baissière devait s'appliquer à leurs prix de mise en vente. Certaines projections d'experts immobiliers, à l'instar des notaires de France, nous promettent une baisse accentuée des prix dans l'ancien pouvant s'amplifier jusqu'à 7 % en moyenne sur l'ensemble du territoire et de 4,5 % à Paris, au mois de mai.

Au micro de France Info, Christian Bénasse, président de la Chambre des notaires de Paris, confiait le mois dernier que la baisse des volumes de ventes atteignait -31 % en Ile- de- France et -44 % sur Paris intra-muros, comparativement à 2012.

Les acquéreurs de moins de 30 ans sont d'ailleurs moins représentés dans ces dernières ventes, la suppression du PTZ dans l'ancien étant avancée comme raison principale à cette défaillance des jeunes acquéreurs.

NEUF

Ventes

Alors que les mises en chantier connaissent une baisse non négligeable depuis des mois, les prix du neuf avaient été jusqu'à lors épargnés. Mais la tendance semble s'inverser. En mars 2013, le prix moyen du 3 pièces (le plus commercialisé et le plus recherché) a diminué à Nice de -2,6 % et à Toulouse de -10,3 %. Coup de massue également pour Marseille où les 2 et 5 pièces ont vu leurs prix plonger de -5 %. Paris quant à elle, fait de la résistance, en affichant un rebond de 2,5 % en mars comparativement à février.

Côté mises en chantier, la dégradation se poursuit avec la confirmation du ministère du Logement. En un an celles-ci ont reculé de 19,6 % pour les appartements et les maisons individuelles sont en plein trou noir avec un retrait critique de -24.8 % entre décembre 2012 et février 2013. Selon les experts, les promesses du gouvernement Hollande sont illusoires et il faut remonter en 1998 pour faire un constat aussi morose.

EXEMPLE

Pour une mensualité de 1 000 € hors assurance sur 20 ans, un emprunteur peut obtenir un crédit de 176 306 € sur la base du taux moyen pratiqué avec un coût de crédit de 63 694 €. Les taux indiqués s'entendent hors assurance et sont donnés à titre indicatif sur les barèmes en vigueur en date du 01/04/2013.

* : Avec les banques partenaires de Cafpi Flèches : Augmentation ou diminution des taux par rapport aux barèmes établis dans l'édition précédente.

EN BREF

LA STABILITÉ L'EMPORTE

Cafpi décroche un taux à 2,60 % sur 15 ans et enregistre 50 % de hausse des demandes dont 20 % pour la renégociation de crédit.

En avril, malgré quelques ajustements, les taux n'ont guère évolué et restent historiquement bas. Les taux fixes s'affichent en moyenne à 2,45 % sur 10 ans, 2,75 % sur 15 ans, 3,05 % sur 20 ans et 3,35 % sur 25 ans. Des conditions qui restent très attractives pour les emprunteurs, d'autant que Cafpi parvient toujours à négocier des taux encore plus bas que ces moyennes. A titre d'exemple, il peut décrocher un taux à 2,60 % sur 15 ans ou 2,85 % sur 20 ans. Et les plus hauts négociés par Cafpi restent en moyenne inférieurs de 0,23 % par rapport à ceux du marché.

Malgré un OAT 10 ans qui a continué de baisser en mars et qui se situe aujourd'hui à 2,01 % contre 2,28 % en février, une nouvelle chute paraît bien compromise. « Avec l'instabilité qui règne à nouveau dans la zone euro avec Chypre, il y a effectivement un risque de voir à nouveau les banques ne plus se faire confiance, ce qui pourrait créer de nouvelles tensions, explique Philippe Taboret, directeur général adjoint de Cafpi. Nous n'en sommes pas là, mais nous sommes cependant certains que les taux ne baisseront plus. La France reste une bonne signature par rapport à ses partenaires européens et peut emprunter à des taux très bas, mais les mois qui viennent pourraient changer la donne ».

Pour l'heure, les conditions d'emprunt sont toujours très favorables aux emprunteurs et Cafpi constate une forte augmentation de la demande. Sur le 1er trimestre 2013, celle-ci progresse de 50 % par rapport au 1er trimestre 2012 qui avait toutefois été difficile après la « ruée » de la fin 2011 liée au durcissement de la fiscalité. Les candidats à l'acquisition profitent des taux bas pour mettre leur projet à exécution. Ceux qui ont déjà emprunté n'hésitent pas non plus à renégocier leur crédit puisque 20 % des dossiers supplémentaires recueillis au 1er trimestre 2013 concernent des rachats de crédit.

Un constat demeure toutefois : un certain nombre d'emprunteurs rencontrent toujours des difficultés à se faire financer. Non pas parce que les conditions d'octroi se sont durcies, mais parce qu'ils font majoritairement appel à leur banque habituelle. Or, les banquiers demeurent timorés au regard des risques que chaque dossier leur fait prendre. Dans un contexte de crise comme celui que nous vivons, les emprunteurs ont donc intérêt à faire jouer la concurrence. Et, de ce point de vue, le recours à un courtier est primordial. Il a pour vocation à accompagner ses clients dans leur démarche de financement et connaît la politique des banques s'adressant directement à leurs centres de décisions.

Cafpi dispose de solides arguments pour défendre les dossiers qui lui sont confiés et les faire aboutir au meilleur financement, tant au plan du taux que des autres aspects du crédit (souplesse du crédit, assurance emprunteur...).

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