Investir dans l'immobilier reste une sécurité

A l'heure actuelle, le taux de propriétaires en France n'est que de 58%, mais il faut rappeler que dans les années 70 il était très largement inférieur à 50%, contrairement à beaucoup de pays de l'Union européenne. Dorénavant de plus en plus de Français se dirigent vers l'investissement dans la pierre pour sécuriser leur épargne. 43 % d'entre eux souhaitent construire un patrimoine et 35 % misent sur les revenus complémentaires. D'autres souhaitent transmettre le bien à leurs enfants ou encore reprendre le logement pour y vivre notamment au moment de la retraite.

Avec les crises financières à répétition, la pierre, a montré depuis longtemps sa capacité à se sortir des conjonctures difficiles, faisant preuve d'une grande résilience. En cas de catastrophe économique, l'investisseur, comme tous les propriétaires de logements, possédera toujours un actif. De ce fait et depuis le début de son mandat, Nicolas Sarkozy a mis en place plusieurs mesures qui ont pour ambition de répondre aux attentes du marché malgré les soubresaults de la crise économique comme par exemple le maintient du prêt à taux 0 plus. Dans un autre cadre, amoindrie par une réforme mais toujours existante, la plus-value n'enlève en rien les vertus de l'investissement locatif. En effet, si les logements mis en location revendus après le 1er février 2012, date d'entrée en vigueur de la mesure, seront davantage taxés, ils seront exonérés de droits au bout de trente ans de détention (quinze ans dans l'ancien dispositif).

De ce fait, ce type de placement reste un produit de rente, fait pour rapporter des revenus complémentaires sous forme de loyers. Le logement quelque soit la période démontre qu'il a toujours des chances de prendre de la valeur sur le long terme. Autre atout et non des moindres : la pierre offre en ces temps de séismes financiers une incomparable sécurité. Sur le long terme, les faits sont implacables : la pierre n'a jamais baissé. Entre 1991 et 1998 si le marché chute il est ensuite repartit à la hausse et les acquéreurs ont recouvré leur mise dès le début des années 2000. Jusqu'en 2007, le mètre carré progresse de plus de 15 % par an. Après avoir baissé de 7,1 % en 2009, les prix sont repartis à la hausse depuis fin 2009 (+ 6,3 % en 2010) observe l'Insee.