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La Nouvelle Zelande allie immobilier et espace vert

En Janvier 2012, les ventes de maison sur le sol néozélandais ont connu une hausse de 25,2% soit la meilleure performance en volume de ventes depuis 2008, selon l'institut Real Estate de Nouvelle-Zélande (Reinz). Décodage de ce dynamisme immobilier austral qui donne la part belle à la campagne.

A 2 000 km de l'Australie cet archipel, d'un peu plus de 250 000 km2 attire les acheteurs locaux mais également les investisseurs étrangers. Sur le mois de janvier plus de 4 000 ventes ont été enregistrées par Reinz soit 821 de plus que l'année précédente. Quant au prix national médian il est resté stable à 355 000$ sur ce même mois soit une hausse de 4,4% par rapport à 2011 ce qui représente 15 000$ de plus. Le nombre de jour pour conclure un mandat de vente s'est par ailleurs accru de 35 jours en décembre 2011 à 47 jours en janvier 2012. Une bonne santé de l'immobilier qui se traduit d'une part par une pénurie de logement à Auckland, la capitale et sa proche banlieue et d'autre part par une hausse des transactions. Seule une région Southland a enregistré une baisse de ses volumes sur le mois de janvier alors que l'ensemble des régions qui composent l'archipel affichent une croissance à deux chiffres.

Importance du nomadisme urbain

La mode des appartements est relativement récente en Nouvelle-Zélande, car depuis la formation de ce pays et l'arrivée des premiers colons, 98 % de ses habitants vivent dans des maisons. De fait, les appartements proposés sont plutôt haut de gamme et situés dans des quartiers chics. Les maisons particulières représentent la vaste majorité du parc résidentiel. Par culture, les Néo-zélandais déménagent souvent d'une ville à l'autre, voire changent de région plusieurs fois dans leur vie. Les transactions portant sur les maisons particulières sont très nombreuses par rapport à la population. En 2011, le pays avait enregistré 4 000 ventes pour une population de 4 331 600 habitants. Par ailleurs, l'autre spécificité réside dans l'importance de la ruralité.

«Lyfestyle box» ou comment les citadins renouent avec la nature

De ce fait, Les fermes représentent un secteur assez actif, car beaucoup de fermes traditionnellement tournées vers l'élevage ont été revendues pour planter notamment de la vigne, depuis le nouvel essor de l'industrie viticole à partir de 1996. De la même façon, beaucoup de terrains agricoles ont été réaménagés pour faire face à la demande toujours croissante. En septembre 2004, le prix moyen des cessions de fermes était de 780 000 $. En février 2009, ce prix était en moyenne de 1 262 000 $. Aujourd'hui, il avoisine les 1 400 000$. En outre, le nombre moyen mensuel de transactions concernant ce type d'habitation varie de 90 à 100. Il existe également des « Lifestyle blocks » qui sont des terrains spacieux dont la surface oscille entre 5 000 m2 et plusieurs hectares offrant la possibilité à un nombre croissant de citadins de retrouver l'ambiance rurale sans avoir à travailler à la ferme. Typiquement, le propriétaire d'un bloc recherchera la tranquillité sans trop d'isolement, la vie au vert avec un ou deux chevaux, voire quelques moutons mais sans que cela lui coûte trop de temps, bref un juste milieu entre la vie à la ferme et à la ville, avec le confort de la vie citadine à la campagne. Le prix moyen de ces transactions avoisine les 410 000 $ NZ en février 2009.

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#Croissance

#Ruralité

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