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BAROMÈTRE

Le baromètre de l'immobilier Expression Janvier / Février 2012

ANCIEN

Les prix de l'immobilier ancien devraient reculer en France en 2012 selon la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim), après une année 2011 marquée par de nouveaux records de valeurs et de volumes de transaction. A en croire les estimations de la Fédération nationale de l'immobilier, la baisse des prix ne devrait pas excéder les 5% en 2012, après une hausse de 7,3% en 2011 et 2% en 2010.

NEUF

Durant l'année 2011, le nombre de logements neufs construits en France a passé la barre des 400 000. Fin novembre, il avait été fait état d'une hausse de 19,4% des mises en chantier entre novembre 2010 et octobre 2011, avec 356 273 unités.

EN BREF

CAFPISolvabiliser la croissance immobilière

Tout est là : parvenir à restaurer les finances publiques sans pénaliser l'essentiel de la croissance, dont on sait qu'elle est en grande partie liée à l'activité immobilière. Pour mémoire, quand la crise de 2008, qui préfigurait la crise actuelle, est apparue, l'immobilier était à l'origine de 500 points du produit intérieur brut (PIB), et c'est bien pourquoi le plan de relance a consacré sa plus grosse enveloppe à ce secteur.Dans cette période de grand retour de l'orthodoxie budgétaire, il ne faudrait pas oublier que l'économie immobilière est le poumon du pays, et qu'il n'en va d'ailleurs pas différemment des autres pays. Pour le dire d'une expression connue, le risque existe que nous mourions guéris, fiers d'avoir retrouvé les équilibres académiques, d'avoir édicté et respecté une «règle d'or» et d'avoir sauvegardé notre note souveraine (le triple A)..., et pour autant terrassés par l'asthénie, sans croissance, sans vigueur économique. Deux événements viennent à cet égard apporter l'espoir que les gouvernants comprennent la logique de la croissance saine, par différence avec la croissance à tout prix, qui ferait fi de l'état du besoin de réduire le déficit. Le premier événement est domestique, le second mondial.La France d'abord : la commission des finances du Sénat, dans sa sagesse, a rétabli la possibilité d'utiliser le PTZ+ pour la primo-accession dans l'ancien. Certes, il faut mesurer les chances que cette décision modifie effectivement la loi de finances telle qu'elle sera promulguée, et on ne peut qu'être réservé : la Haute Assemblée est désormais dans l'opposition, et l'Assemblée Nationale risque de contrarier ce geste politique, par principe plus que sur le fond, sachant qu'elle a constitutionnellement le dernier mot. Néanmoins, les débats sont clairs : les sénateurs ont mesuré que se passer du soutien des 250 000 primo-accédants pourrait bien compromettre tout simplement la réalisation de ces opérations ! Dans cette période de forte désolvabilisation des ménages, le PTZ+ n'est pas un luxe, comme le gouvernement a semblé le croire, mais seulement la condition d'un tiers des transactions en France... Dans l'ordre mondial, ce sont les six principales banques centrales de la planète qui ont annoncé il y a 48 heures une action collective historique pour prévenir un assèchement du crédit (le fameux «credit crunch »). Les attendus sont clairs : «minorer les effets des tensions provoquées par les soubresauts du système financier sur la fourniture de crédit aux ménages et aux entreprises et aider ainsi à encourager l'activité économique ». CQFD. Sans détailler les mesures techniques décidées par ces six instituts d'émission, le Canada, l'Angleterre, le Japon, les USA, la Suisse et la BCE, il s'agit de permettre aux Etats de disposer de ressources financières suffisantes et abordables, par tous moyens utiles. Ce choix stratégique atteste de la lucidité des grands banquiers et de leur responsabilité : l'économie ne vivra pas sans l'oxygène du financement de l'économie, et entre tous les secteurs, celui qui est conditionné par le crédit, l'immobilier, ne peut s'en passer. Le Sénat français et les banques centrales du monde ont raison. Agir sans s'enfermer pas dans le discours de l'austérité, identifiant l'immobilier comme un secteur dépensier, alors que notre secteur sera celui par lequel le salut de la croissance porteuse d'emploi et de richesse arrivera, me semble la meilleure tactique à adopter.

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