L'ESPI forme une partie de l'élite de l'immobilier de demain

Particulièrement au fait des évolutions des sociétés, l'ESPI considère les échanges internationaux comme essentiels pour les étudiants qui peuvent être amenés à travailler au-delà des frontières métropolitaines. Dans ce cadre Xavier Boulet explique que « les immersions académiques dans des pays voisins sont indispensables à l'ouverture d'esprit des étudiants . L'élève découvre des méthodes de travail différentes et complémentaires à son apprentissage en France ». De ce fait, l'école organise de nombreux voyages dans des villes où des écoles spécialisées dans l'immobilier sont implantées comme cela est le cas pour Birmingham et Bristol. Depuis 3 ans, l'école française organise des échanges d'une semaine à plusieurs mois pour favoriser les découvertes. Des échanges que le directeur aimerait voir se développer avec d'autres pays d'Europe comme en Norvège ou encore la Belgique. Pour l'heure, outre cette volonté de donner un accès à la culture immobilière du monde, l'ESPI a également créé deux nouvelles entités en Afrique, l'une basée à Casablanca au Maroc depuis 2009 et dans d'autres pays d'Afrique francophone, comme le Cameroun ou la Côte d'Ivoire. « Nous avons choisi ces deux pays car la culture immobilière est très proche de celle de la France. L'enseignement que nous y pratiquons a donc tout son sens », tient à préciser Xavier Boulet.

Un directeur qui reconnaît que l'une des plus-values de l'ESPI réside dans les ambitions qu'ont les futurs élèves qui décident de rejoindre les formations proposées. L'ESPI recrute à niveau baccalauréat obtenu. Le recrutement se fait sur dossier et après un entretien de motivation. « Ce dernier point nous tient particulièrement à coeur car la réussite de l'étudiant dépend tout d'abord de l'appropriation de son futur projet professionnel », souligne Xavier Boulet qui se félicite de voir ses étudiants « tous venus rejoindre l'ESPI et les métiers que l'école représente par vocation ». Avant l'arrivée sur le marché du travail, « l'Espien » a plusieurs possibilités. Il peut préparer une licence certifiée (Bac +3) qui permet d'obtenir la fameuse carte professionnelle de gestion et de transaction. S'il désire poursuivre sa formation, un master sur deux ans lui est proposé le qualifiant dans une des cinq spécialités dispensées par l'école. L'étudiant peut choisir entre la spécialité « promotion immobilière », « l'audit l'expertise et le conseil », « l'ingénierie financière immobilière », « la maîtrise d'l'ouvrage public et les métiers du management dans le social » ou enfin « l'administration et le management immobilier ».

La première des spécialités prépare aux métiers du développement foncier , de la conception de programmes immobiliers, avec des cours en marketing, comptabilité et fiscalité. « La place des métiers liés à la commercialisation et l'après commercialisation y est aussi importante », précise le directeur. Il ajoute : « la deuxième spécialité consiste à former des conseillers en commercialisation d' immobilier d'entreprise, de jeunes experts ou auditeurs ». L'autre option pouvant être choisie forme aux métiers liés à l'Asset management, à l'analyse des dossiers de crédits, d'investissement, de financement. Arrivé sur le marché du travail, le jeune pourra être employé par des établissements financiers spécialisés dans l'immobilier, des banques, des services immobiliers de grosses structures. La quatrième option prépare aux métiers de la commande publique, de la gestion ou du management en collectivité territoriale. Quant au dernier cursus, il prépare à la direction immobilière, à l'encadrement des équipes en immobilier vers les particuliers ou immobilier d'entreprise. « Un élève qui suit cette option se prépare à occuper un jour des responsabilités de management et d'encadrement », clarifie Xavier Boulet. Parallèlement à cette formation initiale l'ESPI propose au sein de son activité de formation continue « tout au long de la vie », avec Espi Entreprises, des solutions répondant aux attentes de la formation continue, concernant les salariés déjà expérimentés ou en reconversion.

Bien former cette future élite du monde de l'immobilier, nécessite une ambiance conviviale et de partage. Deux notions qui sont chères au directeur et à l'équipe enseignante. D'ailleurs, nombreux sont les anciens élèves qui viennent chaque années à l'école pour partager leur expérience avec les étudiants. Des étudiants que le directeur entend choyer avec des activités associatives variées concourant à leur épanouissement : « Nous voulons des étudiants qui soient bien dans leur tête mais également bien dans leurs baskets ... ».